Grand sujet ! Qui peut faire peur… Héhé. J’aimerai te parler de l’affirmation de soi. De toi. De toi-même. De ton caractère. De ton physique.

 

Bon je suis sympa, je vais déjà commencer avec moi. Il y a environ 1 an, j’ai eu une prise de conscience sur quelque chose en moi.  Il y avait la Priscille de surface et… la Priscille intérieure. Pas une vraie schizophrénie, mais quand même. Un décalage quoi.

 

La Priscille de surface, c’est celle que tout le monde voit, sérieuse, sympa, plutôt réservée, qui suit les conventions avec agilité. Et la Priscille intérieure, c’est celle qui rêvasse, qui observe, qui danse, qui est créative et qui bouillonne.

 

Je crois que j’ai toujours eu cette dualité, peut-être que toi aussi. Avant d’être ado, j’étais insouciante et mes deux moi étaient plutôt en phase (à ce que je me souvienne). Mais ensuite, oulala… Le décalage a commencé très vite.

 

Et la Priscille intérieure a été enfermée, ne pouvant resurgir qu’à quelques rares occasions (vers 1h du matin avec les copines pendant les soirées pyjamas, toute seule dans ma chambre à danser, en concert…). OU quand on osait la montrer : oui oui j’écoute du métal allemand quand les copines écoutaient du Tokyo Hotel. Ou bien adorer l’ensemble pantalon orange fluo porté avec un sweat rose fluo. On ne pouvait pas trop me louper certains jours de collège.

 

Ensuite, la vie fait que tu te retrouves à faire des choix d’études, de carrières, de couples qui demandent des réflexions matures et responsables. J’ai pris ça comme une chose très sérieuse et trop sérieuse, faisant les choix les plus sûrs et logiques. C’est une très bonne chose, mais j’ai aussi loupé des occasions de tester ou d’oser des choix qui m’auraient sûrement apporter d’autres bonnes expériences. Je sens que je regrette parfois, et si depuis quelques années j’ai toujours ces regrets, c’est qu’il aurait fallu essayer même si je me serais plantée peut-être (ou peut-être pas).

 

Tout ça pour te dire que suite à cette prise de conscience, j’ai décidé qu’il fallait réunir pour toujours ces deux MOI.

Il faut en finir avec cette dualité, et exprimer tout ce qui ce passe en nous. S’exprimer ENFIN, c’est une libération. Parler, agir, réfléchir comme la personne que je suis me rend beaucoup LIBRE… et c’est bien plus fun!

 

Tu demandes pourquoi est-ce que je n’osais pas m’exprimer ? 

 

Sûrement par manque de confiance en moi, par peur du regard de l’autre, par convention morale/sociale. Pendant un temps je me suis conformée à ce que ma famille, mes amis, l’école attendaient de moi, car je voulais être acceptée, ne décevoir personne, faire toujours bonne figure. Et puis aussi parce que j’entends souvent que la vie est difficile/sans avenir/trop de chômage… donc il vaut mieux faire des choix très sérieux et très sûrs.

Par exemple, mon rêve était d’être styliste-modéliste, mais au final je n’ai jamais fait la partie style car il y a peu d’offres d’emploi pour beaucoup de postulants. C’est une raison logique, mais… j’aurai peut-être pu rebondir ? compenser cette frustration par autre chose de créatif ? qui sait…

 

Mettre des mots sur tout cela a pris du temps. Cette prise de conscience ne s’est pas faite en un jour et tout ne change pas un jour. Mais le changement arrive vite! Fini les regrets et place au présent et à l’avenir.

Je me challenge maintenant à sortir de ma zone de confiance, faire ce que mon coeur me dit et ça fait du bien!

 

/// Et toi, ressens-tu ce sentiment de ne pas tout exprimer qui tu es ? De te sentir limitée ? ///

 

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